Comment fabriquer des images et des sons différemment ? Quelles pratiques adopter pour alléger l’empreinte de ces industries ? Comment ce secteur se questionne-t-il et imagine-t-il son futur et sa pérennité socio-environnementale ? Autant de questionnements dont certaines réponses sont livrées dans cette enquête publiée par Ecoprod et soutenue par l’ADEME.
D’après les grands enseignements tirés de l’étude, la démarche d’éco-production n’alourdit pas nécessairement le budget d’un film. Elle s’accompagne d’investissements sur le long-terme et nécessite de repenser les besoins.
L’éco-production, entre 0 et 1% du budget ?
La ligne du budget “démarche d’éco-production” se situe très majoritairement, dans le cas des productions étudiées pour cette étude, entre 0 et 1 % du budget total des productions. Plus le budget global est élevé, moins cela coûte en proportion de la production, le budget supporté étant pour l’essentiel fixe (salaire, prestation, etc.).
0 à 1% du budget d’une production correspond aux nouvelles lignes budgétaires créées pour l’éco-production.
Référentiel de l’éco-production
Suivre les recommandations du Label Ecoprod permet de réduire de 41% les émissions de gaz à effets de serre. Les principaux postes d’émissions sont les transports (32%), la déco et les costumes (20%), les moyens techniques (immobilisations de matériel et groupes électrogènes) qui, une fois combinés, représentent 14% des émissions, et l'alimentation (repas) pour près de 9% des impacts globaux.
Pour assurer la réussite de cette démarche, le rôle du Chargé d’éco-production, un métier émergent, est crucial. L’éco-production ne peut être pensée sans une réorganisation systémique impliquant l’ensemble des membres de l’équipe, des prestataires et plus globalement du secteur.
Pour en savoir plus, consulter l’étude qui s’appuie sur des recherches menées de janvier à août 2023 auprès de 44 productions ayant testé le Label Ecoprod.
(Disponible en ligne sur Google drive)
