Agir collectivement : une nécessité et un début de réalité
Depuis deux ans, nous assistons à l’apparition de nouvelles formes de mobilisation : les collectifs. Ce sont des appels, des rédactions de guide, des chartes d’engagements, des groupes de travail ou plus simplement des réseaux existants qui s’approprient (enfin) la thématique RSE/transition écologique.
Je le constate chaque jour, c’est une tendance forte qui illustre le changement profond qui s’opère dans nos métiers. Si pendant des années, nous avons été bercés par quelques personnalités, agences ou festivals engagés en la matière, désormais chaque territoire, chaque métier, dispose de ses propres réseaux.
Quelles motivations à cette appétence grégaire ? L’action collective rassure ses contributeurs, qui s’affranchissent du risque du « qu’en-dira-t-on ». Elle assure à celles et ceux qui en bénéficient un risque moindre (mais pas nul) de greenwashing. Enfin, elle permet de développer des solutions plus agiles et adaptées se basant sur les principes de l’intelligence collective.
Ce n’est pourtant qu’un début, l’étape suivante permettra de passer de réflexions et d’intentions à de vraies évolutions de nos pratiques. Ne boudons pas notre plaisir : il y aura désormais toujours auprès de vous la possibilité de partager vos questionnements, impulser des dynamiques, partager vos retours d’expérience.
— Tout au long de l’année, le REEVE organise les journées « Territoires d’événements responsables » : des ateliers en visioconférence et en présentiel pour partager des retours d’expérience et échanger entre acteurs engagés : www.reseau-eco-evenement.net/ter