Grâce à cette analyse, Art Paris a pu identifier des mesures de diminution des impacts (éco-conception, sobriété, valorisation déchets…) puis comparer les progrès entre l’édition 2021 et 2022. Et les résultats sont déjà très satisfaisants.
De 2021 à 2022, la foire enregistre :
• Une baisse de presque de moitié de ses déchets, ceux-ci passant de 25,1 tonnes à 13,6 tonnes, soit une réduction de 45,8%.
• Une baisse de sa consommation électrique de 37,2% (61 666 Kwh en 2021 contre 38 691 Kwh en 2022).
• Une réduction de l’empreinte carbone : 80 791 KgCO2eq en 2021 contre 64 217 KgCO2eq en 2022.
Grâce aux actions menées sur une période d’un an, 12 tonnes de matériaux ont pu être réemployées ou valorisées en 2022 et n’ont pas été jetées contrairement aux éditions précédentes. En particulier : le coton gratté recouvrant les cimaises de la foire, soit 3,7 tonnes transformées en matériau isolant pour le bâtiment par l’entreprise Minot recyclage (Lille) et la moquette du Salon, soit 4,3 tonnes qui a été récupérée par la société ArtStock pour revente à prix solidaire à des organisations ou des personnes en ayant l’utilité.
Le processus est aujourd'hui enclenché, l’éco-conception de la foire se poursuivra en 2023 et pour les années à venir. Cette étude prouve que l’éco-conception est à la portée de tous les acteurs culturels et que des progrès significatifs sont rapidement atteignables.