Un vocabulaire précis est celui qui permet de comprendre votre message sans ambigüité, sans confusion possible avec autre chose (une autre démarche, un autre avantage, etc.) et sans faire appel à une connaissance précise.
Certains termes ou expressions peuvent signifier trop de choses, comme les termes « écologique », « durable », « responsable », « respect de l’environnement », « bon pour la planète », « non polluant » ou « protège la nature » : ils sont globalisants et risquent d’induire le public en erreur sur la portée de la démarche RSE. Certaines de ces mentions sont d’ailleurs interdites ou encadrées par la loi. Retrouvez-en la liste dans le chapitre « Les contenus qui nécessitent une vigilance particulière » du Guide ADEME anti-greenwashing.
D'autres termes peuvent induire une confusion avec un autre terme : « éco-produit » peut faire croire qu'il s'agit d'un produit à moindre impact environnemental alors qu'il s'agit de faire des économies. Même chose avec les préfixes « bio », « éco » ou « durable », ayant plusieurs significations.
Exemple d'un vocabulaire précis : pour vanter une « démarche responsable », détaillez laquelle en donnant des éléments concrets, mesurables et vérifiables des réductions d'impacts ou améliorations que la démarche apporte. Ces informations pourront aussi être détaillées et expliquées sur un site internet ou page dédiés.
Vous avez un doute sur une mention environnementale ? Référez-vous au Guide pratique des allégations environnementales du Conseil National de la Consommation (mai 2023). Il fixe des recommandations pour le recours à 17 allégations environnementales relatives aux produits et pour deux allégations relatives aux entreprises. Il est utilisé par les inspecteurs de la DGCCRF dans l’appréciation des faits lors de leurs contrôles des pratiques commerciales trompeuses.