Numérique : bonnes pratiques pour l'éco-communicant
En tant que communicant responsable, soyez d’abord attentif à l’évolution des idées reçues. En voici quelques exemples :
- Le numérique a moins d'impact environnemental que le papier. Ce n'est pas toujours le cas. Le numérique n'est pas une industrie immatérielle : l'extraction des ressources et leur trasformation en composants électroniques représentent la première source d'impacts environnementaux, suivies par les pollutions associées à la fin de vie. Voir la rubrique Digital responsable > TIC : comprendre les impacts environnementaux)
- La dématérialisation permet de réduire les consommations de papier . Ce n’est pas systématique et il faut être conscient des transferts de pollution : les impacts du papier et des octets sont différents et un support n'est pas systématiquement moins impactant que l'autre.
- Le commerce en ligne permet d'économiser de l'énergie et de réduire l'empreinte carbone. C'est vrai lors de la prise de commande en évitant les déplacements, surtout en milieu rural, mais son impact environnemental est globalement dégradé par le processus logistique, surtout lorsque les livraisons se font à domocile et dans des délais courts (24h ou même 1h). Dans la mesure du possible, privilégiez les points relais et les délais de livraison standards.
- Les data centers sont la principale source d'impacts du digital. C’est faux. En 2019, ils représentent 25% des impacts du numérique monidal, loin derrière les terminaux des utilisateurs (47%) et les infrastructures réseaux (28%).